PAEI : les 4 dimensions du manager complet 27 septembre 2012
Le concept PAEI* se fonde sur le constat qu’un manager doit développer 4 qualités essentielles pour assurer le succès de l’entreprise.
Pour faire fonctionner son équipe, un manager doit être à la fois Producteur, Administrateur, Entrepreneur, et Intégrateur (de son personnel).
Et ces quatre fonctions ont chacune une valeur essentielle dans l’existence et le développement de l’équipe.
La défaillance de l’une d’entre elles peut conduire à l’échec.
Le Producteur aime produire des résultats concrets. Impatient, actif et toujours en mouvement, le Producteur est trop occupé pour « perdre son temps » en réunions , en classement ou en planification. Il préfère être sur le terrain pour obtenir des résultats concrets. Il se concentre sur ce qu’il fait, car cela rend l’organisation efficace.
Qualités requises : sérieux, logique, ordonné, capable de créer une organisation efficace, responsable par rapport aux délais, à la qualité, etc…
L’Administrateur aime organiser, s’assure que des plans sont établis et suivis. Précis et méticuleux, l’Administrateur crée des méthodes et des procédures. Analytique et logique, il aime voir tourner l’organisation à un rythme régulier. Pour lui, le respect du timing est primordial et il voudrait que les autres le respectent également. Les Administrateurs se plaisent dans les fonctions qui ont besoin de réflexion et de précision, telle que la gestion.
Qualités requises : patient, respectueux des règles, sachant éviter la bureaucratie, se concentrer sur des tâches souvent peu passionnantes parce que répétitives, examiner toutes les facettes d’un dossier compliqué et ne rien négliger, etc..
Devenir un leader inspirant 27 août 2012
Certaines personnes ont une personnalité, un charisme, une façon d’être et d’entraîner les autres que l’on qualifie de « leadership ».
Parmi les personnalités au leadership incontesté, on peut citer John F. Kennedy, Martin Luther King, Richard Branson ou Steve Jobs.
Ils ont su inspirer et mobiliser des milliers de gens autour de leurs idées et de leurs projets.
Et vous en connaissez aussi dans votre entourage : un patron entreprenant, un manager mobilisateur, un artiste inspirant…
Qu’est-ce que le leadership ?
On pourrait dire que le leadership est la capacité d’influencer et d’entraîner les autres.
Un leader fait en sorte que ses collaborateurs atteignent des objectifs précis en les inspirant, en leur faisant confiance et en développant leur autonomie. Sans leur donner des directives continuellement.
Un leader entraîne les membres de son équipe, les développe, les aide à acquérir des compétences, leur transmet les valeurs et la culture de l’organisation.
Ce n’est pas un gestionnaire, mais plutôt un coach, un mentor.
Par exemple, un entraîneur sportif ne joue pas le match. Ce sont ses joueurs qui marquent des buts.
Le leader doit avoir le même recul et laisser ses collaborateurs exécuter ce qu’ils ont à faire.
Et pourtant, pourquoi plus de 95% des entrepreneurs, dirigeants et managers se contentent-ils de résultats « moyens » ou « bons » alors que « les meilleurs résultats » sont à leur portée ?
Parce qu’ils n’ont pas cultivé et développé leurs capacités de leadership.
Or il est aujourd’hui possible d’enrichir ses compétences en communication, en management et en leadership.
Nos croyances ne sont pas la réalité 29 juillet 2012
Vous connaissez sans doute cette histoire qui illustre bien que la croyance n’est pas la réalité : « Quatre aveugles découvrent un éléphant. Puisqu’aucun d’entre eux n’a jamais rencontré d’éléphant, ils tâtonnent en essayant de comprendre et d’expliquer ce nouveau phénomène. L’un d’entre eux attrape la trompe et conclut qu’il s’agit d’un serpent. Un autre explore l’une des pattes et conclut qu’il s’agit plutôt d’un arbre. Un troisième trouve la queue de l’éléphant et annonce qu’il s’agit d’une corde. Le quatrième, après avoir découvert le flanc de l’éléphant, conclut qu’il s’agit d’un mur. »
Dans leur aveuglement, ces hommes décrivent la même chose : un éléphant. Pourtant, chacun le décrit d’une manière radicalement différente, selon son propre référenciel. La croyance n’est pas la réalité !
Sur le chemin de la vie, il y a des croyances qui nous empêchent d’aller vers nos désirs.
Souvent une petite voix résonne en nous : « tu n’y arriveras pas ! », « tu n’es pas capable ! », « tu ne le mérites pas ! », « c’est impossible ! », « tu n’en as pas les moyens ! » et mille autres petites phrases limitantes.
Malheureusement, beaucoup de gens sont prisonniers de leurs croyances. Au lieu d’être acteur de leur propre vie, ce sont leurs croyances qui décident de leurs choix et réalisations. C’est pourquoi les gens vivent de frustrations et d’insatisfactions au quotidien.
D’où viennent nos croyances ?
Elles sont issues de nos expériences du passé. Avec le temps, ces croyances deviennent des freins et barrières qui nous empêchent de réaliser nos objectifs, d’atteindre nos buts et d’avancer dans nos actions.
La fin d’un monde est imminente 23 juin 2012
Un article de Marc Halévy, prospectiviste.
La logique socioéconomique de la Modernité touche à sa fin imminente sous la pression conjointe de deux ruptures irréversibles :
– L’installation définitive d’une logique globale de pénurie généralisée sur toutes les ressources naturelles et la flambée subséquente de leurs prix,
– et l’écroulement du système financier mondial face à une décroissance globale de l’économie réelle qui rend intenables les Himalayas de promesses délirantes et de fuite en avant de la finance spéculative.
Cela entraîne :
– L’effondrement des Etats-Unis (et à leur suite celui du Royaume-Uni et du Japon), incapables de résister à une logique de pénurie et gangrenés à cœur par une finance spéculative létale ne pouvant plus masquer l’incurie de leur économie réelle.
– L’embrasement et la désintégration du monde arabo-musulman dont le pétrole assurait seul la puissance financière et subversive.
Le manager et la peur 19 mai 2012
En cette période de crise, de nombreux salariés ont peur.
Peur que leur société dépose le bilan ou soit vendue, peur qu’il y ait un plan social, peur d’être dans la prochaine charrette…
Peur, anxiété, angoisse, voilà des émotions négatives et perturbantes.
Dans le contexte actuel de brouillard économique et social, il est conseillé aux managers de réduire cette tension anxiogène qui risque, sinon, d’aboutir à une démotivation générale.
En effet, la peur est une émotion primitive et contagieuse.
– Comment la peur se manifeste-t-elle dans l’entreprise ?
– Comment vos collaborateurs en sont-ils affectés ?
– Comment se comporter face à la peur sur le lieu de travail ?
– La peur peut-elle être contrôlée ? Comment ?
– Quels sont les pouvoirs d’un manager ?
Ce sont justement les thèmes développés dans une conférence étonnante : « Managez vos peurs (et celles des autres) », par Philippe Gabilliet, professeur à l’ESCP Europe.
Ce sujet est très rarement traité en entreprise, et il n’existe pratiquement pas d’ouvrages sur ce thème.
Heureusement, la vidéo de cette conférence est maintenant disponible ici :
www.manager-positif.com/ManagerPeur
Au cours de cette conférence de 45 minutes, vous découvrirez :
– Pourquoi la peur joue un rôle central dans toute organisation humaine,
– Comment identifier les différentes formes de peur,
– Comment l’apprivoiser,
– Comment y faire face avec courage,
– Et bien d’autres choses encore…
Mobiliser ses collaborateurs grâce au management positif 28 avril 2012
L’entreprise, le travail ont mauvaise réputation en France. Selon différentes études, il n’y aurait qu’environ 10% des salariés français positivement mobilisés dans leur travail. Nous sommes donc au cœur d’une véritable crise managériale.
Pour y faire face, et entraîner les équipes dans des projets mobilisateurs et motivants, la solution consiste à pratiquer un management positif, détaillé avec de nombreux exemples dans l’ouvrage « Le management positif »
De quoi s’agit-il ?
Selon Bruno Bortolotti, concepteur de la méthode, il s’agit de mettre en pratique 11 principes :
1) Miser sur le talent.
Contrairement au savoir (les diplômes) et au savoir-faire (l’expérience), le talent ne s’apprend pas. Et bien souvent, nous ignorons ou sous-estimons les talents de nos collaborateurs. C’est pourtant un moteur essentiel à actionner, qui fait parfois des miracles. Le manager doit être un découvreur et un catalyseur de talents.
2) Motiver par la reconnaissance.
On sait depuis Maslow et Herzberg que la reconnaissance au travail est un facteur-clé de la motivation. Le bon manager saura adresser des signes de reconnaissance à ses collaborateurs (message positif, valorisation en public…)
3) Adapter son management.
Caque collaborateur a des attentes managériales spécifiques, selon son degré de compétence et d’autonomie. Le manager positif saura appliquer à chacun le style de management qui lui convient, en choisissant parmi de nombreux modèles proposés.