Aux sources de l’envie 26 juin 2017
Il paraîtrait qu’on ne motive pas les personnes, mais que ce sont elles qui se motivent. C’est jouer sur les mots. Car nous connaissons tous des salariés épanouis professionnellement grâce à leur manager et à l’inverse d’autres tragiquement démotivés. Pour moi, motiver une personne, c’est identifier la nature de ce qui la pousse à travailler puis développer son niveau d’engagement.
Qu’est-ce qui nous fait courir ?
Pourquoi travaille-t-on ? Qu’est-ce qui met en mouvement chacun d’entre nous ? Je distingue huit motifs principaux, d’autres existent sans doute.
Les trois premiers visent les apports attendus du travail :
– la nécessité (besoins primaires de Maslow) : la subsistance, la sécurité de l’emploi, les sous
– l’intérêt du travail : la maîtrise, la stimulation, l’autonomie, la création, la fierté, et aussi le développement professionnel, les perspectives de progression
– l’utilité : le sens, le service, la mission, la vocation.
Cinq autres s’appuient sur des dynamiques individuelles :
– la reconnaissance : le soutien, la valorisation, les honneurs, la gloire, toute récompense qui développe l’estime de soi
– le lien social : le goût des autres, l’appartenance, l’ambiance, la qualité relationnelle
– le défi : la volonté d’entreprendre, le besoin de se dépasser, d’innover, l’aventure
– le pouvoir : l’influence, la domination, le statut, la soif du toujours plus
– le plaisir : le jeu, l’envie, la joie de participer, la saveur, la passion ! Lire la suite de cette entrée »
Le management et l’optimisme 30 mars 2016
En entreprise, le manager a une mission d’optimisme envers ses équipes, en vue de créer un climat propice à l’accomplissement de soi et aux performances.
Pourquoi l’optimisme est une valeur clé à développer ?
C’est l’expression de la santé mentale positive de votre équipe et de votre entreprise en cette période morose et incertaine, enfin cette vision pessimiste… Bien que réelle et économique, l’ancrage négatif dans « la crise » est aussi une croyance limitante.
L’optimisme est philosophie positive, une bataille permanente contre le pessimisme et la fatalité, une obligation de jeu que je me donne pour la vie et que je distille dans tous mes programmes de formation, d’enseignement dans les grandes écoles ou en conférence.
Dans mes formations, je vois certains stagiaires arriver avec l’envie de travailler leur optimisme, quelques-uns sont déjà optimistes de nature et dynamisent le groupe, et les autres peuvent avoir des résistances, alors le bras de fer pessimisme/optimisme commence…
Il n’y a pas d’âge pour ce type de contrôle… Il y a surtout des croyances et des peurs à la base du pessimisme, une attitude passive ou négative, un comportement râleur, rigide, généralisateur et résistant à l’apprentissage de soi.
Former sur la compétence et agir en même temps sur l’optimisme est une mission de haut niveau de leadership, d’affirmation et d’humour. Si l’optimisme est entretenu en permanence, tout est plus accessible : compétence, transmission du savoir, changement, défis et projets ambitieux, motivation, communication, développement personnel, bonheur !
L’optimisme gagne à force d’énergie positive, les personnes résistantes en sont reconnaissantes et admettent les pièges dans lesquels elles tombent quel que soit leur niveau dans l’entreprise. Cette pensée positive est la seule possibilité de dépasser les difficultés et la pression, au niveau collectif et au niveau individuel.
Le manager, activateur de bonheur au travail 17 février 2016
A trop se focaliser sur leurs tableaux de bord, les managers délaissent souvent deux postures essentielles à leur fonction: celle du leader et celle du coach, essentielles à l’épanouissement des salariés, estime Philippe Laurent, formateur et conférencier.
La position de manager est centrale dans l’entreprise, mais elle est souvent réduite à la posture du gestionnaire dont le souci premier est de contrôler que ce qui doit être fait est bien fait, dans les temps et dans les limites du budget. Quand il est trop focalisé sur ses tableaux de bord, ses indicateurs et ses plannings, le manager délaisse deux postures essentielles à sa fonction : celle du leader qui donne le sens et la vision ; celle du coach qui vise à développer le potentiel des personnes.
Ces trois postures ne sont pas tenables simultanément sans une délégation préparée et maitrisée qui permet au manager d’assumer toute la dimension de sa responsabilité et de favoriser les conditions du bonheur au travail pour chacun des membres de son équipe. Au-delà même du bien-être qui peut être facilité par une simple amélioration des conditions de travail, le bonheur au travail, qui dépend naturellement de chacun, est conditionné par cette manière plus ou moins complète dont les managers exercent leur fonction, jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie.
Les salariés entre « burn-out » et « bore-out »
Car le succès véritable et durable d’une entreprise n’est pas seulement dans l’atteinte de ses résultats chiffrés, mais aussi et surtout dans la qualité de la collaboration au sein des équipes et dans le niveau de bonheur de chacun. Cette vision tridimensionnelle prend toute la mesure de l’enjeu du travail en entreprise. Les entretiens annuels d’évaluation, qui sont souvent des exercices difficiles à bien mener par manque de temps, sont en réalité des moments privilégiés pour permettre au manager de « mesurer » la maitrise de ces trois aspects et pour remettre en question ses propres modes de fonctionnement: par les précieux feedbacks qu’il reçoit, il peut prendre conscience de son impact sur son collaborateur et l’améliorer ; par ceux qu’il donne, il peut aider ce dernier à développer son potentiel de manière responsable et apprenante, et devient ainsi un « levier » de son bonheur au travail.
L’homme est heureux dans son travail dans la mesure où il peut s’en nourrir, non seulement économiquement mais personnellement. Il est malheureux s’il stresse ou s’ennuie. Entre stress et ennui, le bonheur au travail d’une personne est fonction de l’ampleur de ses défis et du niveau de ses ressources. Si ces dernières sont perçues comme trop faibles par rapport au ressenti de l’enjeu, le stress va ronger la capacité au bonheur. Si l’enjeu est perçu comme trop petit par rapport à l’auto-appréciation de ses ressources, la personne va s’ennuyer. Entre le « burn-out » et le « bore-out », le bonheur au travail est possible quand la personne a conscience de ses véritables ressources et quand elle a le sentiment de les mettre au service d’un projet de manière efficace et utile.
L’humour en entreprise, un nouveau style de management 21 décembre 2015
Le rire en entreprise a de nombreuses vertus. Il permet de diminuer le stress, d’apaiser les tensions, de renforcer la cohésion de l’équipe, de stimuler la créativité… Le rire en entreprise c’est magique. Il permet tout simplement de créer une ambiance saine et paisible au travail.
L’humour en entreprise, une technique managériale
Une nouvelle technique managériale à la fois économique et efficace, le rire en entreprise est une pratique courante très utilisée au Japon, aux États-Unis, aux pays Scandinaves et au Canada.
Très prisé par les dirigeants et plébiscité par les employés, l’humour en entreprise peut avoir un impact direct sur le stress, les conflits, la motivation et la créativité.
Aussi, l’humour s’impose comme une arme managériale pour agrémenter les discours. Les dirigeants des groupes internationaux commencent souvent leurs speeches par une anecdote, une petite blague ou un jeu de mots pour apaiser l’atmosphère et capter l’intérêt des auditoires.
L’humour en entreprise, ayant pour objectif la motivation de l’équipe et la diminution du stress, il doit avoir une intention positive, loin des blagues lourdes, potaches, discriminatoires ou blessantes. Il doit essentiellement être bienveillant.
Pourquoi l’humour en entreprise ferait-il peur à certains dirigeants ?
Manager dans la joie, c’est quoi cette blague ? 7 septembre 2015
Ce n’est pas une plaisanterie mais une réflexion managériale très sérieuse : la joie et le rire auraient des vertus pour le bien-être et la productivité en entreprise. Il suffit juste de s’y mettre.
Il en rit encore : l’an dernier, comme la plupart de ses collaborateurs, Sylvain Breuzard s’est prêté au jeu : le PDG de Norsys a passé la journée au bureau avec… deux chaussures différentes. « Nous organisons chaque année un festival de l’humour avec des manifestations et des happenings de ce genre », explique le patron de cette société de services numériques (ex SSII). Parmi ses autres idées incongrues : un concours de photos décalées. « Cela ne nuit pas à notre travail, bien au contraire. Ce genre d’initiative suscite du sourire mais surtout des échanges, du dialogue mais aussi du bien-être… et de la productivité. »
La joie au service de la performance
Qui a dit que la joie était contre-productive au bureau ? Pas Paul-Hervé Vintrou. Auteur du guide Manager dans la joie, cet ancien PDG a longuement réfléchi au sujet. « On dit d’un manager qui est sérieux et pas joyeux qu’il est austère. S’il est joyeux mais pas sérieux, c’est un glandeur. Pourtant, il y a une vraie place entre les deux pour des managers sérieux, joyeux et plus performants. » Pour ce consultant, la joie serait même une qualité professionnelle. « Les études montrent que la joie est bonne pour la santé déjà. Elle génère du charisme et du rayonnement. Elle suscite du bien-être, de la fluidité et de l’audace. Et, par conséquent, de la performance pour l’entreprise. »
Mieux encore : les vertus de la joie et du rire seraient communicatives. « Les enquêtes montrent une vraie attente des salariés à ce niveau-là, témoigne Elodie Arnéguy, consultante en gestion du changement et co-auteure du Petit traité de l’humour au travail. Dans une récente étude, 96 % des salariés interrogés déclaraient que l’humour était important, très important, voire indispensable en entreprise et 63 % déploraient le manque d’humour au travail. » Or cette chercheuse confirme son intérêt pour l’entreprise. « Non seulement l’humour n’empêche pas de travailler sérieusement, mais il génère une vraie complicité et une meilleure cohésion des salariés. De même, si le manager en prend l’initiative, le rire crée aussi une relation plus humaine en décalage avec des hiérarchies traditionnelles et favorise la communication. »
Une conférence optimiste pour dynamiser vos équipes 9 avril 2015
Et si vous organisiez une conférence optimiste dans votre entreprise, votre service, votre agence ?
Yves de Montbron intervient régulièrement lors de conventions ou de séminaires, sur les thèmes de l’optimisme, de la motivation, du management positivant, pour surmonter la morosité ambiante, mobiliser les énergies et faire avancer les équipes.
Conférence « La force de l’optimisme, quand les enthousiastes font bouger le monde »
Une intervention dynamisante qui met en valeur un optimisme moderne et provoque beaucoup d’enthousiasme chez les participants, qui découvrent à quel point une attitude mentale positive influe sur nos perceptions et nos actions.
Durant la première partie, nous commençons par définir ce qu’est (et ce que n’est pas) l’optimisme authentique, par opposition à l’optimisme naïf ou incantatoire.
Nous verrons aussi que la société française est particulièrement pessimiste, et comment aller à l’encontre de cette morosité ambiante.
Puis nous détaillerons les caractéristiques des optimistes et les conséquences de cette disposition dans leur vie.
Nous expliquerons ensuite les sources et les ressorts de l’optimisme chez tout individu, et comment les activer.
Nous verrons également comment cultiver et développer son optimiste au quotidien, avec des méthodes et outils simples pour réussir ses challenges dans tous les domaines de la vie, qu’on soit parent, commercial ou manager.
Enfin, un débat avec la salle clôture cette intervention.
Cette conférence, vivante et abondamment illustrée, s’appuie sur les travaux de Martin Seligman (« La force de l’optimisme« , InterEditions), de Philippe Gabilliet (« Éloge de l’optimisme« , Ed. St Simon), de Shawn Achor (« Comment devenir un optimiste contagieux« , Belfond), d’Alain Braconnier (« Optimiste« , Odile Jacob) et bien d’autres, ainsi que sur plusieurs études parues récemment dans la presse.
Il est possible de poursuivre cette intervention en animant des ateliers de réflexion en sous-groupes sur différents thèmes tels que « Optimisme et convivialité », « Optimisme et management », « Optimisme et action commerciale »… et proposer aux participants de se fixer un PAO (Plan d’Action Optimiste).
Pour plus de détails, voir yvesdemontbron.com